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N°03  - agosto 2009

105 pages / 5,90€ (Hors coût de livraison)

Voyage en Pays Aluku :

- Les abattis Cottica

- Les arts marrons

Dossier Brésil :

- Sur la route de Marajo

- Le forum social mondial de Belem

- La république de Counani


La vie aérienne d'une érythrine, Les tortues à la conquête de l'est, Le CO2 et la forêt guyanaise

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Edito :

Amazone, l’ultime frontière

Rio-mar, le fleuve-mer, comme le nomme les Brésiliens... Comment ne pas reconnaître,  témoins du combat victorieux qu’il mène en Guyane contre l’océan, que l’Amazone est le maître incontesté de la région ? Il nous fallait lui rendre visite pour continuer notre découverte du plateau des Guyanes. Cette destination s’imposait d’autant plus en cette “année de la France” au Brésil, alors même que la grande ville de Belém accueillait le Forum Social Mondial.

Ainsi, le premier dossier du magazine “Une saison en Guyane” vous emmènera  découvrir quelques facettes du nord brésilien. Un voyage, conté au fil d’un carnet de route à travers l’Amapá, jusqu’à l’île de Marajó... Une incursion dans le passé, avec le récit étonnant de la république de Counani, qui est aussi l’histoire de l’Amapá à l’aube de son existence actuelle.... Un regard sur l’avenir, enfin, au coeur du forum social mondial de Belém, où les peuples autochtones de l’Amazonie, à l’honneur, tentent d’interpeller le monde face à la forte pression économique et à la déforestation dans le bassin amazonien.

Traverser l’immense Amazone en 30 heures de bateau, c’est prendre conscience physiquement de la frontière naturelle que représente le “fleuve-mer”. Sur la rive nord, l’Amapá, ce petit état brésilien, connaît des problèmes qui ne nous sont pas étrangers : isolé, il ne pèse pas lourd au sein du géant brésilien. C’est bien ici, sur cette rive de l’Amazone, que le plateau des Guyanes trouve son ultime frontière géographique. En remontant l’Amazone, on peut d’ailleurs faire le tour des Guyanes, grâce au canal de Casiquiare, un canal naturel unique au monde situé au Venezuela, et qui relie l’Amazone à l’Orénoque.

En quête du rythme de la nature et des hommes, ce numéro s’intéresse à nouveau à l’immense diversité humaine de la Guyane. Nous avons souhaité vous entraîner vers le Maroni, où il y a plus de deux siècles, les rives du Lawa virent s’installer les premiers Aluku. Trois articles, trois fenêtres ouvertes sur cette culture marron, dite “bushinenge”... D’abord, la découverte des “abattis cottica“, un lieu chargé d’histoire, où des études faunistiques et floristiques ont mis à jour une biodiversité exceptionnelle. Puis, grâce à des photos réalisées dans les années 50 par Jean Hurault, nous approcherons les mystères d’une coutume aluku : la levée de deuil. C’est aussi l’occasion de s’intéresser plus généralement à l’art marron, et plus particulièrement à une peinture et une sculpture originales : le Tembe.

Pierre-Olivier Jay

Les articles et actus du magazine N°03